Lundi 21 mars. Enfin nos premières photos de Marouette ponctuée de l’année ! Oui, c’est vrai que cela fait déjà un moment qu’elles sont arrivées, la première ayant été observée le 1er mars à Marseille (donnée Faune PACA). Mais c’est dur d’être partout à la fois ! Enfin, lundi je disposais d’un créneau. Conditions météo agréables en fin d’après-midi, direction l’étang de Berre ! Quelques Rémiz pendulines poussent leur discret cri. Des roselières s’élève le chant des Lucinioles à moustaches. Je ne tarde pas à repérer une marouette s’alimentant en bordure de la végétation. Elle finit par se montrer totalement à découvert mais la lumière est encore dure … patience.
Dimanche 31 janvier 2016
Aujourd’hui, nous choisissons l’étang de Berre comme terrain de jeu. La météo est changeante : un peu de nuages le matin et même quelques goutes, puis le vent devrait se lever dégageant le ciel.
Nous commençons notre tour par l’embouchure de l’Arc alors que le soleil éclaire la chaîne de Lançon.
Samedi 09 janvier, prospection de l’étang de Berre depuis l’embouchure de l’Arc jusqu’au salins de Berre. Sous la grisaille, l’ambiance est assez calme et les oiseaux peu actifs. Quelques Bruants des roseaux dans les roselières ainsi qu’un Héron cendré en vol le long de l’Arc. Sur les Salins de Berre, des Flamants roses et des Tadornes de Belon se nourrissent sur les différents marais. Côté étang, 4 Mouettes mélanocéphales sommeillent au milieu d’un groupe de Grèbes à cou noir. En se rendant au port de la pointe, on retrouve les fidèles du site avec les Mouettes rieuses et Goélands cendrés.
Dimanche 8 novembre. Le vent de sud continue de souffler sur la Provence et les températures sont encore très douces pour la saison. Au petit matin, l’étang de Berre est noyé dans un épais brouillard. Une ambiance lourde et feutrée règne alors que le bruissement du plumage d’un Grand Cormoran en vol nous parvient nettement. Les quelques Grèbes à cou noirs émergent au milieu d’une étendue uniformément grise où le ciel et l’eau ne font plus qu’un.
Les prévisions météo étaient pessimistes et la pluie devait tomber toute de la journée. Mais à la place de la pluie, seulement un ciel très nuageux tout au long de la matinée. Nous décidons de mettre le nez dehors. C’est le printemps, les migrateurs sont en train d’arriver et le nombre de we favorables est limité. Autant en profiter ! Par précaution, afin de ne pas faire de nombreux kilomètres pour se retrouver sous la pluie, nous nous contenterons d’un tour sur les Paluns de Marignane. Cette zone humide située au sud de l’étang de Berre est formée de plusieurs milieux. Des étangs, ceux du Bolmon et du Barlatier, des coussouls recouverts de prairies rases, des forêts marécageuses à tamaris, des pinèdes … Autant d’habitats variés favorables aux migrateurs.