12 juin 2018
Après avoir visité le Centennial Parksland, nous quittons Sydney en direction du célèbre parc national des Blue Mountains qui doivent leur nom à la brume bleutée qui s’élève au-dessus des cimes au petit matin. Les avis étaient mitigés, certains affirmaient qu’on ne pouvait pas passer à côté, d’autres qu’il fallait à tout prix l’éviter … Allons donc nous faire notre propre avis … Il faut environ 2 heures de route pour joindre le parc auquel nous allouerons une journée … Au pire on n’aura pas perdu grand chose. La voie rapide qui permet de gagner le site ne présente en elle-même pas grand intérêt et nous arrivons en fin de journée dans notre airbnb à Hazelbrook où nous sommes vraiment accueillies comme des princesses, repas et infos partagés avec notre hôte. Nous passons une bien agréable soirée au coin du feu. Si vous êtes intéressés et que vous voulez le contact, envoyez-moi un message privé ou laissez moi un commentaire.
13 juin 2018
Nous partons de bonne heure pour éviter le plus possible les groupes de touristes et arrivons avant la cohue sur le site de Katoomba et le point de vue sur les rochers des trois soeurs.
Dans les arbres du parking encore désert se baladent quelques perruches de Pennant que je prends le temps de photographier.
Le ciel est voilé, et le soleil commence juste à percer sur les profondes gorges surplombées par l’Echo Point.
Les célèbres three sisters, Meehni, Wimlah et Gunnedoo, figées à tout jamais dans une beauté inaltérables, dominent le paysage. Ces belles jeunes femmes étaient tombées amoureuses de trois frères de la tribu de Nepean, pourtant la loi tribale leur interdisait de se marier. Les frères n’étaient pas heureux d’accepter cette loi et ont donc décidé de recourir à la force pour capturer les trois sœurs, provoquant une bataille tribale majeure. Comme la vie des trois sœurs était sérieusement en danger, un sorcier de la tribu Katoomba a pris l’initiative de les transformer en pierre pour les protéger de tout mal. Alors qu’il avait eu l’intention de renverser le sort lorsque la bataille était finie, le sorcier lui-même fut tué.
Un sentier permet de gagner le pied des blocs rocheux où je tombe sur un origma des rochers. Cet oiseau, unique du genre, est endémique à la Nouvelle-Galles du Sud. Le panorama est impressionnant ici et finalement vaut le détour.
Le chemin continue à descendre dans la rain forest au fond des gorges d’où nous proviennent les cris des groupes de cacatoès. Mais nous décidons de ne pas faire cette rando pour visiter le centre Scenic world, situé juste en face. Ce réseau composé de 2 téléphériques et d’un railway permet certes de bénéficier de points de vue un peu plus spectaculaires sur les falaises, mais pour le coup, l’ambiance est digne des parcs d’attraction et, pour des amoureux de nature, manque de charme. Il faut compter une quarantaine d’euros par personne pour un pass à la journée. Plus d’informations sur le site internet Scenic World.
Une petite balade dans la forêt permet d’admirer quelques fougères arborescentes et de majestueux eucalyptus.
Peu d’oiseaux à “se mettre sous la dent”. Je me contenterai de trois images d’espèces déjà observées également quelques jours auparavant dans le royal national park. On peut pas cocher sans fin …
Faut-il visiter les blue mountains ? Au final, je pense que si on est à Sydney, ce serait dommage de passer à côté sans jeter un coup d’oeil au point de vue des three sisters, mais, pour ma part, à refaire, j’éviterais le scenic world qui pourrait cependant éventuellement plaire à une famille avec des enfants (il existe d’ailleurs un pass famille).
Après avoir pris un repas dans le charmant village de Leura, nous gagnons le site de Glenbrook, plus à l’est, à l’entrée des Blue Mountains. Depuis le village, une route permet de pénétrer dans le parc national. Certes, c’est la fin de la journée, mais le site semble bien plus sauvage et tranquille et me permet de rajouter quelques espèces d’oiseaux à la liste. Si nous avions su, nous aurions passé plus de temps ici.
Où voir des kangourous dans les Blue Mountains ? Cette partie du parc est particulièrement réputée pour l’observation des kangourous géants (Eastern Grey Kangaroo – Macropus giganteus) qui viennent s’alimenter en soirée et tôt le matin en bordure des emplacements de camping d’Euroka Clearing. Pas de campeurs ce soir, mais les kangouros eux sont au RDV ! Nos premiers du séjour ! Le petit groupe de 6 individus, est composé essentiellement de femelles, transportant leur jeune dans la poche. Le mâle adulte pèse environ entre 50 et 66 kg tandis que la femelle peut atteindre les 40 kg. Il peut mesurer jusqu’à 1,8m, mais, malgré son nom, il reste plus petit que le kangourou roux.
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La lumière vient à manquer, il m’en reste assez pour photographier un Kookaburra mais pas pour l’oiseau lyre que nous croiserons au bord de la route.
Nous rentrons de nuit à Sydney où nous passons notre dernière nuit avant de gagner le Queensland.
[wc_fa icon=”link” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Bluemountainsaustralia.com
[su_spoiler title=”Quelques oiseaux observés dans les Blue Mountains” open=”yes” style=”fancy”]
Martin-chasseur géant | Laughing Kookaburra | Dacelo novaeguineae |
Ménure superbe | Superb Lyrebird | Menura novaehollandiae |
Méliphage à barbe rouge | Red Wattlebird | Anthochaera carunculata |
Mélipahge de Nouvelle-Holande | New Holland Honeyeater | Phylidonyris novaehollandiae |
Origma des rochers | Rockwarbler | Origma solitaria |
Séricorne à sourcils blancs | White-browed Scrubwren | Sericornis frontalis |
Acanthize mignon | Brown Thornbill | Acanthiza pusilla |
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