Jeudi 06 août 2015 : retour à travers les étendues désertiques du parc d’Etosha. Les journées se succèdent mais ne se ressemblent pas, malgré un paysage parfois monotone. Il faut savoir ouvrir l’oeil et parfois patienter jusqu’à la fin de la journée pour tomber sur L’observation marquante. Ce n’est pas dans nos habitudes, mais nous commençons notre article avec la dernière photo de la journée. Le soleil est déjà bas sur l’horizon et nous nous hâtons de rejoindre le camp … quand un Renard du Cap apparaît derrière un buisson près de la piste.
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Une belle balade automnale sur les crêtes de la montagne de Lure. Fin de journée sur Lure 23 et 24 octobre 2015 Le week-end s’annonce beau et la météo particulièrement clémente pour cette fin octobre. Un temps idéal pour partir balader sur les sommets de Provence. Cette semaine ce sera la Montagne de Lure ! Nous arrivons en fin d’après-midi…
Le camp se réveille à 5h30. Le camion de touristes français qui s’est installé hier soir en face de notre tente commence à préparer la journée à grands renforts de bruits. Rangement des casseroles et autres ustensiles de cuisine, préparation du petit déjeuner… Nous, nous émergeons vers 06h00 et nos préparatifs du petit matin sont bien plus rapides. Vers 6h20 nous sommes à la gate mais celle-ci est encore fermée. Une seule voiture devant, une seule voiture derrière… ce n’est pas l’effervescence des matins dans le Kruger ! Pas de rodéos ici, simplement quelques voitures qui s’élancent paisiblement avant de se disperser à la découverte des différentes pistes d’Etosha. Le soleil se lève peu à peu sur les grandes étendues désertiques.
Les Pintades n’ont pas attendu que le soleil se lève pour commencer à cacaber. Dès 3 heures du matin, elles ont commencé à se faire entendre et il devait y avoir une toute colonie autour de notre tente ! Heureusement, nous sommes parvenus à nous rendormir. Vers 6h30 nous mettons le nez dehors et le premier ressenti est qu’il fait frais. Tout juste 5°c ! On remballe la tente et nous reprenons la piste pour sortir du camping. Un passage s’avère difficile pour notre voiture de tourisme, le dessous racle un peu sur une butte mais comme le sol est sableux, cela n’occasionne aucun dégât. Nous sommes surpris de voir un groupe de 5 Girafes passé par-dessus les clôtures à bétail et s’éloigner de quelques dizaines de mètres à notre passage. Dire que nous avons dormi avec des Girafes à moins de 200 m de notre tente ! La Namibie offre vraiment de très belles surprises et nous sommes contents d’avoir pu trouver ce camping à la ferme, bien loin du cadre du Lodge d’Hobatere, mais cela nous convient davantage ! Nous reprenons la route vers le nord pour rejoindre l’entrée du Parc d’Etosha par la gate Galton, du nom de l’explorateur qui est le premier à avoir foulé ces terres. Cette gate a été ouverte récemment au grand public car il y a peu, cet accès était strictement réservé aux scientifiques et à certains tours opérateurs. Les formalités d’entrée passées, nous parcourons les premiers kilomètres très lentement comme pour s’imprégner de l’ambiance de ce parc. C’est en effet, après celui du Kruger, le deuxième mythique grand parc africain que l’on va explorer. Celui-ci aussi à bercer nos rêves d’évasion d’enfance, nos désirs de voir la grande faune africaine dans des paysages tels que l’on ne peut les imaginer en Europe. Nous avons réservé au total 8 nuits dans les différents camps, soit 10 jours pour explorer les moindres recoins de ce gigantesque parc.
Pas le temps de parcourir des kilomètres de pistes que déjà nous tombons sur une espèce intéressante. Un petit renard traverse devant nous à toute vitesse, c’est un Renard du Cap !
Lundi 3 août : Nous avons quitté Palmwag et prenons la direction d’Etosha. La piste est longue et caillouteuse. Les groupes d’inséparables se concentrent dans les arbres le long d’un fin cours d’eau.