Lundi 3 août : Nous avons quitté Palmwag et prenons la direction d’Etosha. La piste est longue et caillouteuse. Les groupes d’inséparables se concentrent dans les arbres le long d’un fin cours d’eau.



Lundi 3 août : Nous avons quitté Palmwag et prenons la direction d’Etosha. La piste est longue et caillouteuse. Les groupes d’inséparables se concentrent dans les arbres le long d’un fin cours d’eau.
Dimanche 2 août et lundi 3 : Après avoir quitté la Skeletton coast en début d’après-midi, nous essayons d’accélérer le rythme en vue de garder du temps aux bonnes heures de la fin de journée pour rechercher et photographier les éléphants du désert au nord de Palmwag.
A l’intersection, 5 km avant le camp de Palmwag, nous sommes surpris de voir 4 Girafes se balader en pleine nature ! Nous ne sommes pas dans un parc, il n’y a pas de clôture et des animaux sauvages s’y baladent librement !
Ces zones deviennent de plus en plus rares y compris sur le continent africain. En cherchant mieux, ce n’est pas 4 Girafes mais un groupe de 9 individus qui se nourrissent en broutant le sommet des acacias.
Dimanche 02 août : Un oiseau se met à chanter alors que le jour ne s’est pas encore levé, Malheureusement pour nous, dès que les premières lueurs se laissent deviner, il devient muet et nous ne parviendrons pas à l’observer. La brume est encore épaisse ce matin et le paysage toujours aussi désolé. Petit café pour se réchauffer puis nous reprenons la piste. Pas le temps d’aller bien loin que nous tombons sur la porte d’entrée du parc national de la Skeleton Coast. Toutefois, il est encore trop tôt, celle-ci n’ouvrant qu’à 7h30. Nous jetons un coup d’œil aux alentours mais il n’y a pas âme qui vive. Nous profitons de ces quelques minutes pour écrire les cartes postales. Comme nous ne souhaitons que transiter à travers le parc, nous ne payons pas de droits d’entrée. A peine la gate passée, une silhouette d’Oryx s’éloignant dans la brume se dessine à une centaine de mètres.
Les premières neiges dans la vallée de l’Ubaye ont recouvert les sommets et les arbres ont revêtu leur livrée automnale. La forêt s’est illuminée. Les cols sont encore ouverts mais pour peu de temps ! Direction le Col de la Bonette et la route la plus haute d’Europe à la découverte de la faune des hauteurs. Refuge de Restefond Samedi…
Samedi 1er août Plus de 100 km d’une piste assez roulante nous attendent. Les paysages qui défilent sont de plus en plus arides et désolés. Quelques rares oiseaux s’y hasardent. Après deux heures de route, nous arrivons au nord de Swakopmund. Nous bifurquons vers la droite et suivons la route du sel (pas celle de l’Almanare à Hyères ;o). De nombreux accès permettent de se rapprocher de l’océan. Nous prenons l’un deux et après deux cents mètres, nous surplombons l’océan. Nous prenons le temps de pique-niquer non sans se couvrir avec une petite couche. L’air marin est frais et une forme de nébulosité limite l’échauffement par le soleil. Malgré plus d’une heure à scruter l’océan, celui-ci est vide. Pas d’oiseaux et pas le moindre souffle de cétacé. Sur la plage en contrebas, de rares gravelots courent sur la grève en suivant le mouvement des rouleaux venant s’échouer. A la recherche du moindre petit animalcule, ils sont contraints de slalomer entre les longs cordons d’écume verte qui envahissent la plage. Encore une fois, cela ne donne pas envie de mettre un pied dans l’eau ! La route nous mène à présent vers Cape Cross. Pendant quelques années, cette avancée rocheuse a été le point le plus austral connu des occidentaux.