Mardi 21 janvier

Dernière balade dans Kyoto et train pour Tokyo où j’arrive en fin d’après-midi à la gare. C’est ici qu’Audrey doit me retrouver et j’en profite pour faire quelques images tandis que le soleil décline.

Kokyo, Palais impérial de Tokyo

Mercredi 22 janvier

Première journée de découverte de Tokyo intra-muros. Je commence par le sanctuaire shintoïste de Meiji-jingu situé dans l’arrondissement de Shibuya en bordure du quartier Harajuku. Construit entre 1912 et 1942, il fut détruit pendant les bombardements et reconstruit en 1958. Il est agréable de se promener dans le vaste parc qui s’étend sur 700 000 m2 même si le soleil n’est pas au rendez-vous. Le torii qui ouvre le chemin principal, haut de 12m et en bois de cèdre, est le plus haut du Japon.

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Meiji-Jingu

Après avoir pris un café dans la boutique à l’entrée du parc je gagne la rue piétonne Takeshita toute proche. Rue spéciale girly ! Il semble qu’on se promène dans une espèce de fête foraine géante, tout est rose, et les boutiques pour filles se succèdent : fringues, babioles, chaussures, maquillages … Tout pour être « kawaii ».

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Takeshita Street

Je finis par rejoindre Audrey et Nicolas. Nous étions tous les 3 en terminale ensemble à Toulon. C’est fou de se retrouver ici à Tokyo tant d’années plus tard ! Nico lui aussi a choisi la voie de l’expatriation, cela fait maintenant bientôt 10 ans qu’il vit ici, et c’est lui qui me guidera le reste de la journée ! C’est une vraie chance de découvrir la mégalopole à travers les yeux de ce réel passionné du Japon. Il me fait découvrir « son » Tokyo et ses secrets. Contrairement à Paris, Tokyo n’est pas une ville musée. En perpétuel mouvement, l’architecture n’obéit à aucun plan d’ensemble, s’adaptant en permanences aux circonstances. L’ensemble donne une impression complétement hétéroclite, ce qui déboussole l’occidental habitué aux plans d’urbanisme bien structurés. Ici, les vieux bâtiments cohabitent avec les récents et les constructions sont permanentes. Tokyo est une ville bien vivante.

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Déambulations urbaines

Nous commençons notre visite par Kanda avant de passer sans transition au quartier électronique. Les filles déguisées en animés invitent les hommes à entrer dans des bars où ils pourront passer un moment à se faire complimenter. Les boutiques de figurines, de peluches de totoro se succèdent. Nicol lui aussi collectionne les jeux vidéo. Tels les collectionneurs de timbres, tout est important, présence des étiquettes d’origine, livret dans le boîtier …

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Nous quittons la frénésie mangamania pour entrer dans Ueno, quartier des musées dont l’emblème est le panda. En effet, il est possible d’en voir un au zoo.

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Le panda de Ueno

Nous traversons le marché d’Ameyoko, haut lieu du marché noir pendant la guerre où l’on pouvait par exemple trouver du sucre (« Ame » = bonbon). Nous finissons par le plus vieux quartier de Tokyo où les touristes sont peu nombreux. Les boutiques et les petits restos de poissons appellent à la consommation. Nous prenons d’ailleurs le temps de déguster un café, captivés par la décoration de cette petite échoppe.

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Il s’’agit du quartier YANESEN, YA pour Yanaka, NE pour Nesu et SEN pour Sendagi. Ici ce n’est pas le panda le symbole mais le chat. Ils sont particulièrement nombreux dans cette partie de la ville, ils baladent dans le cimetière réputé pour ses cerisiers au printemps. C’est ici qu’est enterré le dernier Shogun. Nous marchons à l’image des nombreux passants les yeux rivés sur leurs écrans tels des fantômes. Nos pas nous amènent jusqu’à la gare de Nipori où nous nous quittons.

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Les chats du quartier Yanesen
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Les chats du quartier Yanesen

1 Commentaire

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    Philippe AMIOT
    Posted 04 avril 2020

    Comme j’aimerais faire un tel voyage !
    Ca a l air complétement hors de nos schémas européens … J adorerais je pense (non je crois en fait)
    Merci du partage et des informations !
    J’espère que cela servira aussi a de futur voyageurs …

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