Départ depuis le Vallon de Jarjatte, près de Lus-la-Croix-Haute pour grimper au Col du Charnier en passant par le lac de Lauzon. C’est parti pour une bonne journée de balade, un peu plus de 900 m de dénivelé, en suivant un itinéraire permettant de faire une boucle en traversant des milieux très variés.
Itinéraire :
Le soleil se lève à peine et le vallon de la Jarjatte creusé par le Buëch est encore à l’ombre. Seuls les sommets émergent de la pénombre. Jolis jeux de lumière et contrastes entre le vert des arbres et le bleu des montagnes.
Le chemin commence par longer le Buëch au milieu de la forêt où retentit régulièrement le cri d’un Pic noir. Les roitelets, des 2 espèces sont omniprésents. Un autre cri aigu se fait entendre, il s’agit du Grimpereau des bois.
Mais à partir du ravin du Fleyard, les choses se compliquent 😉 2 heures pour faire 2,7 km, l’ascension jusqu’au lac va être raide !
Les arbres se font de plus en plus rares, les Linottes mélodieuses et les Pipits spioncelles remplacent les Mésanges noires et les bouvreuils.
Le chemin serpente au milieu des éboulis et s’élève au-dessus de la forêt offrant un magnifique panorama sur la vallée du Buëch.
Tandis que la chaleur augmente, les vautours commencent à survoler la zone. Courage, encore un dernier effort et nous voilà enfin au lac encadré par d’abruptes falaises.
Quelques Vautours fauves longent les falaises donnant ainsi l’occasion de faire quelques images.
Mais notre chemin ne s’arrête pas là et nous montons à travers un pierrier jusqu’au col du Charnier, frontière entre la Drôme et les Hautes-Alpes, situé à 2103m d’altitude. D’ici le panorama est grandiose !
Nous prenons la direction du vallon Pierra, dans l’espoir d’observer la Niverolle alpine, où persistent les dernières zones enneigées en bordure desquelles fleurissent les soldanelles.
Quelques marmottes gambadent au milieu des pierriers, sifflant et se réfugiant dans leur terrier au passage d’un Aigle royal.
Le prédateur passé, elles restent méfiantes, surveillant les alentours à l’entrée de leur abri souterrain.
Pipits spioncelles, Traquets motteux, font entendre leur chant autour de nous, mais pas la moindre niverolle. Il faut parfois savoir se montrer patients ! 3 oiseaux présentant de nettes marques blanches finissent par passer en vol et se posent près de la neige. Ce sont bien elles, des niverolles !
Nous pouvons désormais prendre le chemin du retour et quittons ces hauteurs où la floraison semble apporter un peu de douceur dans une ambiance très minérale.
Retour au lac puis direction le col de la Croix en passant sous les crêtes de la tête de Lauzon puis au milieu des alpages qui accueilleront bientôt vaches et moutons.
La piste nous ramène tranquillement au vallon de la Jarjatte.