De la plaine de Rivesaltes aux hauteurs d’Opoul-Périllos

En s’éloignant du littoral des Pyrénées Orientales, le paysage devient rapidement sauvage. Nous començons cette balade dans l’intérieur des terres par la plaine entre Rivesaltes et Opoul-périllos. Ici les corbières abritent des espèces patrimoniales comme l’Outarde canepetière, le Cochevis de Thékla ou encore l’Alouette calandrelle.

En cette période de migration, d’autres espèces peuvent être observées ici, même si le vent assez violent qui souffle ce matin-là ne facilite pas les choses : un Busard cendré survole la zone, le premier pour nous cette année, tandis que quelques passereaux s’activent à l’abri dans les buissons (Gobemouches noirs, Fauvettes passerinnettes, rossignols …).

Plus loin, au pied des collines, retentit le chant tonique d’une Fauvette orphée. La route monte en lacets vers les ruines du chateau d’Opoul appelé également chateau de salveterra. Construit au XIII° siècle, il se situait à la frontière entre le Royaume de France et le Royaume d’Aragon.

Ces milieux sont quant à eux le domaine du Traquet oreillard. Quelques individus, fraîchement arrivés, commencent à prendre possession des sites les plus favorables. Nous croisons également quelques migrateurs comme des Gobemouches noirs et des Tariers des prés.

Une halte autour d’une mare est l’occasion d’observer le discret Triton marbré (Triturus marmoratus).

Nous montons jusqu’au petit village d’Opoul, mais le vent se renforçant, il devînt difficile de continuer à balader ! Retour donc sur le littoral pour la migration !