Vous n’avez que quelques jours pour découvrir ce vaste parc naturel régional ? Voici mon Top 10 dans la Sainte-Baume. Ne ratez pas les incontournables de la Sainte-Baume !

1- La hêtraie et le Sanctuaire de la grotte Marie-Madeleine.
Monastère de la Sainte-Baume

La hêtraie relique des versant nord de la montagne de la Sainte-Baume en font un site exceptionnel en région méditerranéenne. Le micro-climat qui règne ici a permis à cette forêt fraîche de se maintenir. Elle accueille une faune et une flore originales avec des espèces que l’on rencontre plus communément dans les Alpes. Le lys martagon, qui fleurit au mois de juin, en est un bel exemple. Cette forêt protégée n’est pas entretenue, ce qui favorise la présence d’arbres morts propices aux insectes xylophages comme le lucarne cerf-volant et la rosalie des Alpes.

Depuis le parking au carrefour Les Trois chênes entre la D80 et la D95 suivez le large chemin des Roy montant progressivement à travers la forêt. Les chênes cèdent peu à peu la place aux hêtres centenaires, témoins d’autres âges. Au premier oratoire, il est possible de prendre le sentier vers la droite pour visiter la grotte Sainte Marie-Madeleine. Revenez ensuite sur vos pas pour suivre le GR9 permettant d’accéder aux crêtes. Deux itinéraires sont alors possibles, soit à gauche vers le signal des Béguines, soit à droite vers les Bouches-du-Rhône et le Pic de Bertagne.

2- Le pilon Saint-Clément et les crêtes.
blank

Depuis le carrefour des Trois chênes, accédez au pilon Saint-Clément qui surplombe le sanctuaire. Le GR9 longe les crêtes en direction de l’Est au-dessus des falaises où l’on aperçoit parfois un chamois. Nous marchons à travers la garrigue et les pelouses, fréquentées en hiver par le Merle à plastron, remplacé au printemps par le Merle de roche. A la fin de l’été, c’est au tour du Pluvier guignard, arrivant des contrées nordiques, d’exploiter les ressources du site. On entend alors son cri discret et nostalgique : l’automne est bientôt là.

Dans ces milieux hostiles, soumis au vent et à de longues périodes de sécheresse, la végétation a dû s’adapter. Vous pouvez trouver une plante endémique de la Provence : le genêt de Lobel qui forme d’importants coussins.

Au Pas de Villecroze, nous quittons le GR et suivons le petit chemin qui descend le long du Bau St-Cassien pour rejoindre le sentier merveilleux. Nous revoilà plongés dans la forêt tandis qu’au loin un Pic noir pousse son cri caractéristique. Il suffit de suivre ce sentier serpentant au pied des falaises pour rejoindre le parking.

3- La source des Orris
blank

Depuis le joli village de La Roquebrussanne, une piste conduit jusqu’à la source des Orris. Une eau fraiche et claire jaillit au pied de falaises ruiniformes. C’est ici que se dresse une ancienne bergerie, adossée aux rochers. A la nuit tombée, vous aurez peut-être la chance d’entendre le chant du grand-duc d’Europe.

4- L’Hermitage Saint-Jean
blank

Le massif du Regagnas marque la limite Nord du parc naturel régional de la Sainte-Baume. Accédez à pieds ou en voiture par une piste carrossable à l’ermitage Saint-Jean. Vous y trouverez des tables de pique-nique et une tour de gué dominant la vallée de l’Arc. Du haut de ces falaises, vous aurez une vue à 360° sur la Provence. Au nord, les Alpes et la majestueuse montagne Sainte-Victoire, à l’Est les monts Aurélien et au Sud la montagne de la Sainte-Baume. Un site génial pour un repas en famille !

5- Le village de La Cadière d’Azur
blank

Perché sur son promontoire rocheux, ce village médiéval domine la plaine viticole de Paluns. Depuis la table d’orientation, profitez du point de vue pour découvrir les paysages de la Provence. Déambulez dans les ruelles pavées, au milieu des arches et des églises jusqu’à la place centrale où se tient le marché. Profitez de l’ombre des majestueux platanes pour prendre un café à l’une des terrasses.

6- Les sources de l’Huveaune
blank

La Sainte-Baume est un massif karstique parsemé de grottes et d’avens. L’eau s’infiltre et rejaillit donnant naissance à de nombreuses sources. Parmi elles, la source de l’Huveaune. Ce fleuve se jette à Marseille dans la Méditerranée. A sa source, il donne naissance à une succession de cascades pétrifiantes. Une balade facile et rafraichissante !

7- Le plateau de Siou Blanc
blank

Entre Solliès Toucas et Signes, s’étend un vaste plateau karstique, sauvage et isolé. Perdez-vous sur ses nombreux sentiers au milieu des forêts de chênes. Vous n’avez que l’embarras du choix ! Attention, ne vous écartez pas trop des chemins, car les avens sont nombreux pour la plus grande joie des spéléologues. Royaume des papillons rares, vous aurez peut-être la chance d’observer la jolie proserpine ou même le faux-cuivré. Faites une pause en famille au gîte de Siou Blanc, cette ancienne bergerie entourée de chênes centenaires, ou grimpez à la pyramide de Cassini d’où vous aurez une vue superbe sur la mer et les îles d’Hyères.

8- Les barres de Cuers
blank

Nous voici en limite sud du parc de la Sainte-Baume, à la frontière entre la Provence calcaire et la Provence cristalline. Accédez aux crêtes depuis le col de la Bigue ou le village de Belgentier. Vous longez alors les falaises dominant la vaste dépression permienne qui s’étend jusqu’au massif des Maures. Admirez les îles d’Hyères et les monts toulonnais. Vous pourrez trouver ici des plantes rares comme l’ophrys de Philippe et le genêt de Lobel.

9- La vallée de Saint-Pons
blank

Depuis le village de Gémenos, rejoignez le parking du parc de Saint-Pons. Facilement accessible à tous, c’est un site génial à découvrir en famille. Cette balade fraiche, à l’ombre des grands arbres, longe le ruisseau du Fauge en eau toute l’année. Il a permis le développement de nombreuses activités au fil des siècles : ancienne papèterie, abbaye cistercienne, moulin de Cuges. Les cris de la sittelle torchepot retentit. Plus loin d’est un pic épeichette qui lui répond. Au printemps et au début de l’été, c’est un super spot pour observer les libellules.

10- La glacière Pivaut
blank

Le microclimat assez froid et humide des versants nord de la Sainte-Baume ont été propices à l’exploitation de la glace. Entre le XVII° et le XVIII° siècles, des bassins semblables à ceux des tables salantes étaient creusés, permettant de récolter la glace en hiver. Celle-ci était alors stockée dans des glacières, grand puits circulaires et profonds pour être ensuite acheminée l’été vers Marseille et Toulon. A cheval ou en charrette, on chargeait la glace au crépuscule pour faire la route de nuit et arriver au petit matin sur les marchés.

Le massif de la Sainte-Baume compte une vingtaine de ces glacières. La plupart sont privées, mais à l’ouest de Mazaugues le long de la D95, vous pourrez admirer la glacière Pivaut. Avec son diamètre de 17m et ses 23m de haut elle fait partie des plus impressionnantes.

blank

J’espère que vous avez aimé mon top 10 dans la Sainte-Baume ! Avez-vous testé une de ces balades ? N’hésitez pas à me laisser un commentaire ou à partager cet article.

Laissez un commentaire