Nous avions envie de soleil pour ces vacances d’hiver, aussi après épluchage de tous les comparateurs de vol disponibles sur internet, nous avons jeté notre dévolu sur le Sénégal. En ces temps où de nombreux pays africains se ferment petit à petit en raison du terrorisme, il devient difficile de trouver une destination sûre sur ce continent. Les pays du Maghreb, de nombreux pays d’Afrique de l’ouest, certains pays d’Afrique de l’est et centrale … bref cela devient un casse tête. Le Sénégal qui a (pour le moment ?) échappé à cette tourmente offre une destination idéale pour qui recherche de la chaleur, des oiseaux et une population accueillante. Autre atout non négligeable à présent au départ de Marseille, il y a un vol direct vers Dakar. 5h30 de vol, c’est bien mieux que les 10 heures avec escale …
Nous arrivons le samedi 19 décembre à 23h30 à l’aéroport Yoff de Dakar. Notre première impression à la sortie de l’avion est une agréable sensation de chaleur. La température doit avoisiner les 26 degrés. Nous passons rapidement les formalités d’entrée qui ont été allégées dernièrement. En effet, pendant presque deux ans, un visa et moult paperasses avaient rendu l’accès au pays contraignant. Depuis le 01 mai 2015, ce n’est plus le cas. En sortant de l’aéroport, nous achetons une carte téléphonique afin de pouvoir passer des appels nationaux et internationaux puis allons patienter devant le loueur de voiture. Avant de partir, beaucoup nous ont déconseillé de louer une voiture dans le pays, la conduite y étant dangereuse. Les autres options n’étaient pas très nombreuses. Soit louer une voiture avec chauffeur, soit utiliser les transports en commun du pays dont principalement les taxis. Nous aimons bien voyager sans contrainte, pourvoir s’arrêter à n’importe quel moment, les taxis ne sont donc pas faits pour nous. Nous serions frustrés de voir de jolis endroits ou des oiseaux traverser la route sans que nous puissions nous arrêter pour les détailler. Quant à voyager avec un chauffeur, cela génère des contraintes dont devoir trouver un endroit pour dormir tous les soirs, faire de vrais repas … Ce sera donc location de voiture pour ces 15 jours de périple à travers le Sénégal. Après plus de 30 min, l’employé arrive enfin et c’est au volant d’une Hyundai i20 magnifiquement cabossée que nous repartons. Nous avons loué chez l’habitant et c’est vers 2 heures du matin que l’on y parvient. La nuit sera courte !
Dimanche 20 décembre
5h, le Muezzin voisin lance à travers de puissants haut-parleurs sa litanie … ça fait un peu tôt pour nous ! Rebelote peu de temps après. Vers 7 heures c’est le chant d’un Bulbul qui prend le relais accompagné de celui de Tourterelles maillées. Ambiance exotique garantie ! Nous profitons de ces douces températures matinales pour prendre notre petit déjeuner dans le jardin. Dans les quelques arbres des Amarantes du Sénégal (les bien nommées) tandis que, rasant le toit, des Milans à bec jaune se pourchassent et n’hésitent pas à se percher sur l’antenne de notre maison ! C’est un premier contact en douceur avec l’avifaune locale. Nous finissons par lever le camp, rejoignons la voiture garée dans la rue et passons devant les tags de deux personnages emblématiques du Sénégal, Bamba et Fall.
Le Cheik Bamba fonda au 19ème siècle la confrérie mouride et le Cheik Fall fut son plus illustre disciple. Aujourd’hui une bonne partie du pays adhère aux idées et aux préceptes de cette confrérie et sur de nombreux taxis, bus, enseignes de magasin, on peut voir certaines des paroles de ces cheiks reprises ainsi de nombreux remerciements « Merci Bamba ».
Nous profitons d’être en ville pour faire nos courses sachant que nous n’avons pas prévu de rester près de la civilisation dans les prochains jours. Nous rentrons dans une superette où une affiche indique qu’ils vendent ici des œufs de caille ! à l’intérieur quelques paquets de galettes mais pas vraiment de quoi pique-niquer. On s’arrête dans une station essence pour acheter des bidons de 5 litres d‘eau ainsi que du pain. Nous voilà parés. On suit la corniche pour sortir de la ville et sommes impressionnés par le nombre de Milans à bec jaune qui croisent dans le ciel de Dakar. Des groupes de plusieurs dizaines volent de-ci de-là et y compris sur le front de mer. Nous prenons l’autoroute pour sortir définitivement de la ville et constatons qu’il n’y a pas d’embouteillages monstres comme nous avions pu le lire sur des forums. Bon d’accord, le fait d’être dimanche matin doit certainement y être pour quelque chose ! Nous arrivons assez rapidement hors de la ville, croisons un Vautour oricou sur un lampadaire puis enchaînons, en suivant la nationale, la traversée de nombreux villages et villes. Sur les bords de route, de nombreux marchands de fruits colorés se succèdent. Mandarines, pastèques, bananes … Cette région du Sénégal semble propice pour les cultures fruitières. Les routes sont encombrées par de nombreux camions et notre vitesse moyenne n’est pas très élevée, tout juste un 30km/h ! Ici aussi, de nombreux Milans à bec jaune forment d’impressionnantes pompes. Au milieu, nos premiers Vautours charognards mais tous sont assez loin et il n’est pas pratique de s’arrêter sur le bord de la route pour les observer correctement. Vers 12h, le compteur n’affiche que 70 km et il nous en reste encore plus de 200 avant notre destination finale ! Nous faisons un stop repas dans un fast food où pour 1500 francs CFA (2,25 euros) nous repartons avec un shawarma et un hamburger. Devant la distance restante à parcourir, nous décidons de limiter les arrêts. Il fait chaud, plus de 30 degrés au thermomètre de la voiture. Au fur et à mesure que l’on progresse vers le nord, le nombre de véhicules diminue et les paysages évoluent. Les belles forêts au vert feuillage des environs de Dakar laissent la place à une végétation de plus en plus disparate où dominent des acacias. Un Vautour charognard posé au bord de la route est une bonne excuse pour faire une pause.
C’est une charogne qui a attiré son attention et le passage de voitures ou de camions ne le fait pas fuir, tout au plus, quelques pas sur le côté lorsqu’il s’agit d’un gros camion. C’est une bonne opportunité pour faire une série de photos.
Dans les villages que nous traversons et dans les environs, une nouvelle espèce se montre facilement, il s’agit du Choucador à ventre roux. Deux Vautours de Ruppel font une brève apparition au dessus de la route.
Vers 15h, nous atteignons St Louis, une ville mythique. Son histoire est liée à celle de l’Aéropostale et des aviateurs de légende des années 1930 comme Mermoz, Guillaumet ou St Exupéry. St Louis fut choisie comme escale entre la France et l’Amérique du sud en raison de la possibilité qu’avaient les hydravions de se poser à proximité de la ville sur le fleuve Sénégal. Autre avantage de nature géographique avec un pays qui se trouve sur la pointe ouest du continent africain et offre ainsi la plus courte distance avec l’Amérique. Les villes de St Louis et de Natal au Brésil n’étant séparées que de 3182 km. En 1930, Mermoz se lance dans la première traversée de l’Atlantique et parvient à rallier l’Amérique du sud. Il ouvre ainsi les portes à une ligne régulière entre l’Europe et l’Amérique, plus précisément de Toulouse à Buenos aires. La ligne fut ensuite prolongée jusqu’au Chili. Cette traversée n’était pas sans danger, ainsi Mermoz disparait le 06 décembre 1936 à bord de son hydravion « La Croix du sud » à quelques 700 km des côtes africaines.
Les lagunes à l’entrée de la ville sont intéressantes. Des Sternes caugeks et des caspiennes, des Vanneaux éperonnés, du Grand Gravelot mais surtout des Aigrettes des récifs au plumage bleu-gris. Voila une espèce que nous voulions voir. Quelques individus se nourrissent et se querellent aux abords d’une lagune nous offrant la possibilité de faire des photos malgré une lumière encore un peu dure.
Nous profitons qu’il fasse encore chaud pour visiter le centre historique de la ville et les canaux où dorment les pirogues multicolores des pêcheurs. Certaines impressionnent par leur taille et rappellent les formes des Boutres de la péninsule Arabique. Plus discrètement entreposées dans un enclos, d’autres pirogues, plus sveltes, ne sortent que lors des grandes occasions, les compétitions à la rame entre les quartiers de St Louis.
Nous discutons avec d’avenants sénégalais mais à chaque fois, il y a une arrière-pensée. Quelques billets pour les dépanner, un peu de lait en poudre, passer voir l’hôtel qu’ils tiennent en ville … on commence à se faire au pays ! Pendant ce temps, des Milans à bec jaune tournent autour d’un vieux bâtiment colonial mais difficile en ville de sortir le matos photos. Nous nous contenterons de les observer à l’œil nu.
Nous reprenons la route en direction du nord-est, tâtonnons un peu pour sortir de la ville car il n’y a pas (ou très peu) de panneaux. Pas de soucis, il suffit de demander et il y a toujours quelqu’un pour nos indiquer la bonne route. Au village de Ndiol, un rustique et discret panneau signale « Djoudj ». Nous quittons la route et roulons à présent sur une piste. Dès les premières centaines de mètres, des mares, des chenaux et des oiseaux. Vanneaux éperonnés, Œdicnème du Sénégal, Coucal du Sénégal, Jacana à ventre dorée … enfin on peut se mettre à l’ornitho !
Aux principales intersections, des panneaux sont présents donc c’est sans problème que l’on serpente sur les nombreuses pistes. Les canaux qui dérivent l’eau du fleuve Sénégal semblent récents et dénués de végétation aquatique. Il n’y a donc pas beaucoup d’oiseaux. La présence de ces canaux a engendré une mutation dans les pratiques agricoles, passant de cultures de décrue à des cultures irriguées. De vastes zones ont aussi été modifiées afin de développer des parcelles dédiées à la culture du riz et ce, au détriment des tamariçaies. Le tamaris a, dans ces zones saheliennes, un rôle essentiel dans la structuration du sol auquel s’ajoute sa capacité à maintenir sa cohérence. Depuis sa disparition, la désertification gagne du terrain et lorsque souffle l’Harmattan, le vent du désert, les poussières de ces nouvelles zones désertifiées sont transportées jusqu’à Dakar où les tempêtes de sable sont devenues de plus en plus en plus nombreuses. Le rôle protecteur que jouaient ces zones de transition n’existe plus.
Dans une zone végétalisée relique, un groupe de Singes rouges ou Patas s’enfuit alors que nous sommes dans la voiture et à plus de 100m d’eux. Farouches les bêtes !
Vestiges de la saison des pluies se déroulant entre les mois de juin et octobre, des flaques et des mares subsistent encore en cette fin décembre dans le paysage de la plaine du fleuve Sénégal. Certaines mares se révèlent plus intéressantes que d’autres avec de beaux rassemblements de Combattants variés, parfois plusieurs centaines ! On trouve aussi des Echasses, des Avocettes, des Chevaliers aboyeurs … un petit air de printemps en Provence, bien agréable !
Sur l’horizon, au dessus des rizières, des vols de Spatules blanches, de Hérons cendrés, de crabiers, d’Ibis falcinelles s’enchainent. Tous rejoignent les dortoirs en cette fin de journée. Il y a profusion de vie et nous ne sommes pas véritablement encore dans le delta. Çà promet ! Alors que le soleil s’approche de l’horizon, viennent se réfugier sur les fils électriques, Hirondelles de rivage et rustiques mais aussi de splendides Guêpiers de Perse et Rolliers d’Abyssinie.
Après 30 km de piste, nous arrivons à l’entrée du parc du Djoudj. Il est tard, l’heure pour nous de rejoindre le campement Ndiagabar (le Pélican en Wolof) qui se trouve à 500m sur la gauche. Le site est tenu par les villageois de Diadem, il offre des emplacements de tentes, des cases et de quoi se restaurer. Le repas préparé par la fatou locale est un régal et nous, nous sommes contents de contribuer au développement des populations locales qui voient ainsi l’intérêt de préserver un tel site.
C’est avec le chant d’un Petit duc africain et d’un engoulevent encore inconnu que nous nous endormons.
Espèces observées sur la journée :
Dendrocygne veuf | White-faced Whistling-Duck | Dendrocygna viduata | 1500 sur les pistes vers le Djoudj |
Sarcelle d’été | Garganey | Anas querquedula | 50 sur les pistes vers le Djoudj |
Francolin à double-éperon | Double-spurred Francolin | Francolinus bicalcaratus | 1 sur les pistes vers le Djoudj |
Flamant rose | Greater Flamingo | Phoenicopterus roseus | Nombreux dans les lagunes autour de Saint-Louis |
Cigogne noire | Black Stork | Ciconia nigra | 2 jeunes sur les pistes vers le Djoudj |
Cormoran africain (des roseaux) | Long-tailed Cormorant | Phalacrocorax africanus | 2 à Saint-Louis |
Pélican blanc | Great White Pelican | Pelecanus onocrotalus | Nombreux dans les lagunes autour de Saint-Louis |
Blongios nain | Little Bittern | Ixobrychus minutus | 10 sur les pistes vers le Djoudj |
Héron cendré | Gray Heron | Ardea cinerea | 4 à Saint-Louis, 10 sur les pistes vers le Djoudj |
Grande Aigrette | Great Egret | Ardea alba | 6 sur les pistes vers le Djoudj |
Aigrette garzette | Little Egret | Egretta garzetta | 2 à Saint Louis |
Aigrette des récifs | Western Reef-Heron | Egretta gularis | Nombreuses à Saint Louis, 4 sur les pistes vers le Djoudj |
Héron garde-bœufs | Cattle Egret | Bubulcus ibis | Nombreux tout au long de la route |
Crabier chevelu | Squacco Heron | Ardeola ralloides | 4 sur les pistes vers le Djoudj |
Ibis falcinelle | Glossy Ibis | Plegadis falcinellus | 13 sur les pistes vers le Djoudj |
Spatule blanche | Eurasian Spoonbill | Platalea leucorodia | 1 sur les pistes vers le Djoudj |
Vautour oricou | Lappet-faced Vulture | Torgos tracheliotos | 1 Sur la route entre Dakar et Saint-Louis |
Vautour charognard | Hooded Vulture | Necrosyrtes monachus | 7 Sur la route entre Dakar et Saint-Louis |
Vautour africain | White-backed Vulture | Gyps africanus | 50 Sur la route entre Dakar et Saint-Louis |
Vautour de Ruppell | Rueppell’s Griffon | Gyps rueppelli | 2 Sur la route entre Dakar et Saint-Louis |
Aigle botté | Booted Eagle | Hieraaetus pennatus | 1 Sur la route entre Dakar et Saint-Louis |
Busard des roseaux | Eurasian Marsh-Harrier | Circus aeruginosus | 2 sur les pistes vers le Djoudj |
Milan à bec jaune | Milvus migrans parasitus | Omniprésent | |
Râle à bec jaune | Black Crake | Amaurornis flavirostra | 2 sur les pistes vers le Djoudj |
Gallinule poule d’eau | Eurasian Moorhen | Gallinula chloropus | 1 sur les pistes vers le Djoudj |
Oedicnème du Sénégal | Senegal Thick-knee | Burhinus senegalensis | 10 sur les pistes vers le Djoudj |
Echasse blanche | Black-winged Stilt | Himantopus himantopus | 50 sur les pistes vers le Djoudj |
Vanneau éperonné | Spur-winged Lapwing | Vanellus spinosus | 3 à Saint Louis et 30 sur les pistes vers le Djoudj |
Vanneau du Sénégal | Wattled Lapwing | Vanellus senegallus | 2 sur les pistes vers le Djoudj |
Grand Gravelot | Common Ringed Plover | Charadrius hiaticula | 2 à Saint-Louis |
Jacana à poitrine dorée | African Jacana | Actophilornis africanus | 5 sur les pistes vers le Djoudj |
Chevalier guignette | Common Sandpiper | Actitis hypoleucos | 3 à Saint Louis |
Chevalier culblanc | Green Sandpiper | Tringa ochropus | 1 sur les pistes vers le Djoudj |
Chevalier aboyeur | Common Greenshank | Tringa nebularia | 10 sur les pistes vers le Djoudj |
Chevalier sylvain | Wood Sandpiper | Tringa glareola | 1 à Saint Louis, 1 sur les pistes vers le Djoudj |
Chevalier gambette | Common Redshank | Tringa totanus | 8 sur les pistes vers le Djoudj |
Courlis corlieu | Whimbrel | Numenius phaeopus | 3 à Saint Louis |
Tournepierre à collier | Ruddy Turnstone | Arenaria interpres | 2 à Saint Louis |
Combattant varié | Ruff | Calidris pugnax | 400 sur les pistes vers le Djoudj |
Bécasseau cocorli | Curlew Sandpiper | Calidris ferruginea | 1 sur les pistes vers le Djoudj |
Bécasseau minute | Little Stint | Calidris minuta | 100 sur les pistes vers le Djoudj |
Goéland railleur | Slender-billed Gull | Chroicocephalus genei | 6 dans les lagunes autour de Saint Louis |
Mouette à tête grise | Gray-hooded Gull | Chroicocephalus cirrocephalus | Quelques unes à Saint Louis |
Mouette rieuse | Black-headed Gull | Chroicocephalus ridibundus | 1 sur les pistes vers le Djoudj |
Sterne hansel | Gull-billed Tern | Gelochelidon nilotica | 4 sur les pistes vers le Djoudj |
Sterne caspienne | Caspian Tern | Hydroprogne caspia | 3 à Saint Louis |
Guifette moustac | Whiskered Tern | Chlidonias hybrida | 2 sur les pistes vers le Djoudj |
Sterne caugek | Sandwich Tern | Thalasseus sandvicensis | 10 dans les lagunes de Saint Louis |
Pigeon roussard | Speckled Pigeon | Columba guinea | 5 à Saint Louis |
Tourterelle maillée | Laughing Dove | Streptopelia senegalensis | commune |
Tourtelette masquée | Namaqua Dove | Oena capensis | commune |
Coucal du Sénégal | Senegal Coucal | Centropus senegalensis | 1 sur les pistes vers le Djoudj |
Petit-duc africain | African Scops-Owl | Otus senegalensis | 1 chante le soir au campement Ndiagabar |
Engoulevent à longue queue | Long-tailed Nightjar | Caprimulgus climacurus | 1 chante le soir au campement Ndiagabar |
Martinet des maisons | Little Swift | Apus affinis | 25 à Dakar |
Martinet des palmes | African Palm-Swift | Cypsiurus parvus | 10 à Dakar |
Alcyon pie | Pied Kingfisher | Ceryle rudis | 1 en sortant de Dakar, 2 à Saint-Louis, 4 au Djoudj |
Guêpier nain | Little Bee-eater | Merops pusillus | 3 sur les pistes vers le Djoudj |
Guêpier de Perse | Blue-cheeked Bee-eater | Merops persicus | 40 sur les pistes vers le Djoudj |
Rollier d’Abyssinie | Abyssinian Roller | Coracias abyssinicus | 10 sur la route entre Dakar et Saint Louis, 10 sur les pistes vers le Djoudj |
Rollier pourpre | Rufous-crowned Roller | Coracias naevius | 3 sur la route entre Dakar et Saint Louis |
Huppe fasciée | Eurasian Hoopoe | Upupa epops | 1 sur la route entre Dakar et Saint Louis |
Calao à bec rouge | Western Red-billed Hornbill | Tockus kempi | 3 sur la route entre Dakar et Saint Louis |
Corbeau pie | Pied Crow | Corvus albus | commun |
Cochevis huppé | Crested Lark | Galerida cristata | commun |
Hirondelle de rivage | Bank Swallow | Riparia riparia | 30 sur les pistes vers le Djoudj |
Hirondelle rustique | Barn Swallow | Hirundo rustica | 100 sur les pistes vers le Djoudj |
Bulbul des jardins | Common Bulbul | Pycnonotus barbatus | commun |
Pouillot véloce | Common Chiffchaff | Phylloscopus collybita | 1 sur les pistes vers le Djoudj |
Fauvette passerinette | Subalpine Warbler | Sylvia cantillans | 1 sur les pistes vers le Djoudj |
Choucador à longue queue | Long-tailed Glossy-Starling | Lamprotornis caudatus | 5 sur la route vers Thiès |
Choucador à ventre roux | Chestnut-bellied Starling | Lamprotornis pulcher | Nombreux entre Dakar et Saint-Louis |
Moineau domestique | House Sparrow | Passer domesticus | Commun |
Tisserin à tête noire | Black-headed Weaver | Ploceus melanocephalus | Commun sur les pistes vers le Djoudj |
Travailleur à bec rouge | Red-billed Quelea | Quelea quelea | Des centaines sur les pistes vers le Djoudj |
Amarante du Sénégal | Red-billed Firefinch | Lagonosticta senegala | 2 à Dakar |
1 Commentaire
Durand C
Comme toujours de très belles photos!
Vous nous faites voyager, c’est super