Dimanche 4 septembre. Nous voilà à nouveau à bord de la Croix du Sud au départ de Sanary avec l’équipe de Découverte du Vivant pour une sortie d’observation des baleines et des dauphins. La météo est au top, pas de vent et une mer étale ! Des conditions optimales pour repérer les animaux. Aussi ne tardons-nous pas à trouver des groupes de dauphins. Mais il s’agit essentiellement des femelles accompagnées de jeunes. Ils se montrent peu joueurs et assez farouches, ne venant pas à l’étrave. Nous n’insistons pas et continuons notre route vers le large où nous finissons par repérer un Rorqual commun qui se fait désirer ! Assez discret en surface, il effectue de longues sondes d’environ 15 mn. En attendant, nous patientons sous un soleil de plomb sans un brin d’air. A la troisième sonde nous l’abandonnons. D’autres surprises nous attendent ! En effet, avec de pareilles conditions, il est plus facile de repérer des animaux à l’ordinaire plus discrets comme le Diable de mer, cette espèce de raie endémique à la Méditerranée, proche cousine de la raie manta. Nous en observerons 5 dans la journée, ce qui n’est pas courant !
Il en va de même pour la Tortue caouanne qu’il est bien plus difficile à observer quand la houle est formée !
La journée avance, et les animaux se font à présent un peu plus rares. Un petit vent se lève et quelques vagues se forment. Quelques Puffins cendrés et yelkouans filent au loin tandis que quelques petits passereaux en migration comme une Bergeronnette printanière, un Rougequeue noir et une Rousserolle sp. (probablement effarvatte) tentent en vain de rejoindre le bateau. Le bateau fait à présent route vers la côte quand l’un des observateurs s’écrie “souffle !” (Merci Anne-Laure ;o). Les passagers s’agitent à nouveau et tous scrutent l’horizon en espérant l’apercevoir. Le nouveau souffle ne se fait pas attendre, assez bas et buissonnant, pas de doute, il s’agit d’un cachalot. Le temps de prendre sa direction que déjà sa large queue se soulève au-dessus des flots avant de disparaître. Et c’est parti pour une heure d’attente agrémentée par la conférence sur les adaptations des cétacés. L’animal finit par faire de nouveau son apparition et cette fois-ci il n’est pas très loin du navire. Il ventile une dizaine de minutes en surface, soufflant régulièrement.
Il finit par avancer, arque son dos pour se préparer à sonder et, à nouveau, replonge vers les profondeurs. Encore une journée magique !
