Samedi 19 mars. Peu de vent, un soleil voilé, des conditions idéales pour sortir en mer. En compagnie de l’équipe de Regard du vivant, nous quittons le port de la Grande-Motte à la découverte des oiseaux marins. La plupart des oiseaux hivernants ont déjà quitté la zone. Seuls un seul Fou de Bassan et une Mouette tridactyle patrouillent encore dans cette portion de la Méditerranée. Les Pingouins tordas en revanche sont bien présents et nous en croisons plusieurs groupes. Certains individus sont déjà en plumage nuptial, prêts à rejoindre leurs sites de nidification nordiques.
- Ordre : Gruiformes
- Famille : Rallidés
- Taille : 50 cm
- Envergure : 90-100 cm
6 mars 2016
Malgré le fort mistral annoncé, nous décidons de faire un tour aux anciennes gravières du Puy-Sainte-Réparade, zone la plus abritée ce matin. Sur la première gravière, les Cygnes tuberculés ont déjà installé leur nid. Les Grèbes huppés n’en sont quant à eux qu’au stade des parades nuptiales. Les foulques et les nombreuses poules d’eau s’alimentent en bordure de la roselière que nous scrutons à la recherche des marouettes, mais en vain. Le printemps approche malgré la fraicheur matinale : au milieu des Hirondelles de rocher qui chassent au-dessus de l’eau nous repérons 3 rustiques, 5 de fenêtre et 2 de rivage.
Matinées des Samedi 26, Dimanche 27 et Lundi 28 décembre
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Durant trois jours, nous sommes restés sur Kaolack, cette grande ville de 200 000 habitants située à environ 190 km de Dakar. Stratégiquement positionnée, elle dispose d’un port encore très actif. Construit à l’époque coloniale par les français, il permet aujourd’hui encore de tirer des revenus de l’exportation de l’arachide et du sel. Le sel est une production locale puisque les salins sont situés au sud de la ville, sur les tannes du fleuve Saloum. Malgré l’éloignement avec l’océan (112 km), la production saunière de Kaolack est possible car l’eau du fleuve subit l’influence des marées de l’océan. L’eau salée gagne sur l’eau douce et remonte bien en amont de Kaolack. Cette « transgression marine » est favorisée par la baisse régulière du débit du fleuve à laquelle s’ajoute les années de sécheresse.
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La production de sel à Kaolack est une activité ancestrale. Les longues caravanes d’harratins (esclaves affranchis) quittaient la ville et s’enfonçaient vers l’intérieur de l’Afrique, amenant le sel vers le Mali, la Guinée, la Côte d’Ivoire… et ce, durant des siècles. Mais avec l’industrialisation de la production, ces caravanes ont été peu à peu remplacées par un transport fluvial. Aujourd’hui, l’ensablement du fleuve limite aux seuls navires à faible tirant la possibilité de naviguer. Les choses évoluant, ce sont désormais les camions qui ont pris le relais.
Dans le cadre du programme de réintroduction des vautours dans le Verdon porté par la LPO PACA en collaboration avec le gouvernement, les régions et centres de soins espagnols, 2 nouveaux Vautours moines ont été relâchés à la fin du mois de janvier. Liens utiles 16 février Nous profitons de cette occasion pour balader dans les gorges et observer les…