


Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la forêt de Bialowieza est la plus ancienne forêt primaire d’Europe. La visite de la partie intégrale de la réserve est donc un passage obligatoire pour un voyage naturaliste en Pologne. La veille nous avions réservé auprès de la maison du parc une visite guidée. C’est le seul moyen de visiter cette partie, mais nous ne regrettons pas, la balade était vraiment très intéressante et notre guide, qui maîtrisait parfaitement le français, était vraiment passionnée par « sa » forêt. Un moment d’échanges enrichissant !


Difficile de rater le bison à Bialowieza ! On le trouve partout : sur les devantures des magasins, dans les boutiques de souvenirs, en statue dans les parcs, sur les bouteilles de bière et de vodka, les panneaux de signalisation mettent en garde les automobilistes … Bref le bison est partout. Mais pour en trouver un vrai, c’est une autre histoire !


La prospection de la péninsule de Snaefellsness nous a apporté de bien belles opportunités d’observations. Oiseaux marins nichant sur les falaises d’Arnarstapi mais aussi des mammifères marins comme les Lagénorynques et les Orques croisant à proximité des côtes. Mais en creusant davantage, il y a encore matière à réaliser des rencontres inattendues. L’un des avantages à découvrir l’Islande durant le mois de juillet, est que les journées sont longues. L’envie de poursuivre l’exploration l’emporte sur le sommeil… Alors plutôt que de chercher une zone pour bivouaquer, pourquoi ne pas se faire une balade crépusculaire ? Le pique nique dans le sac, nous partons à l’aventure sur un sentier près du littoral inhabité. L’ambiance est apaisante en cette fin de journée et la température qui a été agréable tout au long de la journée, l’est encore ce soir. Il est presque 21h et le soleil est prend son temps pour descendre sur l’horizon.


Latrabjarg : Du 14 au 16 juillet 2016
Il est plus de 22 heures en ce jeudi 14 juillet quand nous atteignons la terre la plus à l’ouest de l’Islande. La piste, sans issue, s’arrête sur un parking au pied du phare de Bjargtangar. Malgré l’heure tardive, de nombreuses voitures stationnent encore. Il faut dire qu’il fait encore bien jour, le soleil est encore haut sur l’horizon et le phare n’est pas près de s’allumer ! Le Cap de Latrabjarg attire d’années en années de plus en plus de touristes. Ils y viennent pour admirer la vue sur l’océan glacial arctique que l’on domine depuis d’impressionnantes falaises mais aussi peut être pour le livre ouvert qu’elles représentent ?
