Dimanche 13 octobre
Je me réveille de très bonne heure, direction l’aéroport pour joindre l’île de Kauai, appelée également l’île jardin. Ile sauvage aux paysages grandioses elle sera au final ma préférée ! Le vol ne dure pas longtemps et me voilà au volant de mon 4X4. Ma chambre d’hôtel située à Lihue n’est disponible qu’à partir de 15h, cela me laisse du temps pour vadrouiller !
Je commence par faire une halte à Poipu beach, sympa pour le snorkeling mais également pour l’observation des tortues vertes, appelées ici Honu, qui viennent prendre le soleil sur la plage au milieu des touristes. La tortue verte est l’espèce de tortue marine la plus commune d’Hawaï même si, après de longues années de chasse intensive, sa population reste inférieure à ce qu’elle était auparavant. Heureusement, le Federal Endangered Species Act de 1973 a permis de mettre fin à cette pratique. Il est également possible d’observer ici le phoque moine d’Hawaï, je n’aurai malheureusement pas cette chance !
Derrière la plage, un petit point d’eau me permet de cocher deux espèces endémiques dont la bernache néné, oiseau emblématique de l’archipel. Plus discret, un couple de canard de Hawaï se tient en retrait à proximité du bord.
Je prends la route, direction le célèbre canyon de Waimea. Je prendrai l’après-midi pour profiter de la route et des différents points de vue sur ce paysage grandiose.
Je termine au bout de la route, au milieu du Koke’e state park, forêt humide abritant de nombreuses espèces endémiques. La brume monte de la mer dévoilant par intermittence le paysage aux allures mystiques.
Si les touristes étaient nombreux au point de vue Pu’u O Kila, ils deviennent bien rares au fur et à mesure que je poursuis le chemin. Mais il fait bien chaud, et les oiseaux eux-aussi se font rares. La forêt me semble bien silencieuse !
Il faudra attendre 17h pour que les oiseaux commencent à s’activer. Enfin ! Les ‘Apapane au plumage rouge vif sont nombreux et se perchent au sommet des arbres pour chanter. Dans le sous-bois, un monarque ‘Elepaio vient se percher au-dessus de ma tête pour me surveiller. Plus discret, une bouscarle chanteuse, espèce introduite du Japon, se tient à l’ombre de la végétation. Un ‘Amakihi des marais, endémique de Kauai, s’affaire à débusquer les chenilles sur une branche. C’est finalement la pluie qui me contraint à faire demi-tour. De plus l’heure avance et je dois récupérer ma chambre d’hôtel.
Je fais la route en sens inverse en prenant le temps de faire à nouveau des images du canyon dans une meilleure lumière qu’à l’aller.