Même manège ce matin en guise de réveil avec le passage des Dendrocygnes veufs au dessus du campement. Nous sommes rapidement sur pieds, près pour observer le lever du soleil sur le plan d’eau à l’entrée du parc. L’ambiance est encore une fois excellente avec de beaux contre-jours sur les canards.
[wc_fa icon=”arrow-circle-right” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Le Chacal doréCanis aureus est une espèce de canidé, ressemblant à un petit loup. Il est présent dans la péninsule arabique, l’Asie du sud et les Balkans. Il est à présent en expansion naturelle en Europe : un Chacal doré a été photographié en Suisse le 27 décembre 2015 et un autre abattu dans la même zone en janvier, le chasseur l’ayant confondu avec un renard (1, 2).
[wc_fa icon=”arrow-circle-right” margin_left=”” margin_right=””][/wc_fa] Le Chacal du Sénégal, Canis anthus (African golden wolf), a longtemps été considéré comme une sous-espèce africaine du Chacal doré. Mais, en 2015, de nouvelles analyses génétiques ont permis de mettre en évidence une différence spécifique entre ces deux canidés. Le Chacal du Sénégal, présent au nord d’une diagonale entre le Kenya et le Sénégal, est en réalité plus proche du Loup gris (Canis lupus) et du Coyote (Canis latrans).
La nuit est encore noire pourtant bon nombre d’oiseaux sont déjà en vol. Aux cris plaintifs, nous reconnaissons des Dendrocygnes veufs qui passent par vols de plusieurs dizaines. Ils ont quitté leurs dortoirs et rejoignent les reposoirs dans les étangs à quelques centaines de mètres du campement. Des Oedicnèmes du Sénégal tournent autour de notre voiture et se mettent à leur tour à pousser des cris. Nul besoin ici de réveil ou de coq, les oiseaux locaux font l’affaire ! Les premières lueurs du jour apparaissent, c’est le signal.
Nous avions envie de soleil pour ces vacances d’hiver, aussi après épluchage de tous les comparateurs de vol disponibles sur internet, nous avons jeté notre dévolu sur le Sénégal. En ces temps où de nombreux pays africains se ferment petit à petit en raison du terrorisme, il devient difficile de trouver une destination sûre sur ce continent. Les pays du Maghreb, de nombreux pays d’Afrique de l’ouest, certains pays d’Afrique de l’est et centrale … bref cela devient un casse tête. Le Sénégal qui a (pour le moment ?) échappé à cette tourmente offre une destination idéale pour qui recherche de la chaleur, des oiseaux et une population accueillante. Autre atout non négligeable à présent au départ de Marseille, il y a un vol direct vers Dakar. 5h30 de vol, c’est bien mieux que les 10 heures avec escale …
Réveil avec le chant des oiseaux dont un Engoulevent sp que n’avons pas identifié. Le temps de prendre un café, de ranger la tente, un coup d’œil sur l’Okavango qui est encore bien calme ce matin puis nous reprenons la route. 700 km à avaler mais heureusement, la route B8 est goudronnée. A mi-journée, le compteur affiche 400 kilomètres. Vers 16 heures nous atteignons Windhoek et sommes salués par le passage d’un Aigle botté. Un site ornitho se détache dans les environs immédiats de la capitale. Il s’agit de Dan Viljoen. A 25 km de la ville, cette réserve offre la possibilité d’y dormir et beaucoup d’espèces intéressantes d’oiseaux s’y observent.