Continuons notre voyage dans le temps ;o) nous sommes à présent fin juillet, le 28 pour être plus exact … et nous nous réveillons au petit matin dans le parc national d’Addo en Afrique du Sud. C’est parti pour une nouvelle journée de découverte qui sera très riche en observations en commençant à 6h30 avec notre premier lion du voyage et qui se terminera en compagnie d’une Genette d’Europe (et oui il y en a en Afrique) devant la tente à la nuit tombée … Voici donc le compte-rendu de notre deuxième virée sur les pistes des éléphants d’Addo …
Dimanche 27 juillet
Après avoir passé la matinée dans la réserve de Cap Recife, nous prenons la direction du Parc National des éléphants d’Addo. Ce parc, créé en 1931 était, à l’origine, un sanctuaire pour les 11 éléphants rescapés de la région. Il en compte aujourd’hui plus de 450 ! Il a également été agrandi et comprend une partie marine ainsi que l’embouchure de la Sundays river, que nous n’aurons malheureusement pas le temps de visiter … Au final, le Greater Addo Elephant National Park recouvre près de 3600 Km2 ! Autant dire qu’il y a de quoi s’amuser ! En route alors … à dos d’éléphant (elle était facile celle-là !)
Dimanche 27 juillet 2014 Port Elizabeth-Addo NP
La Réserve naturelle de Cap Recife est un excellent spot pour observer les oiseaux marins et en particulier les sternes : Sterne antarctique, Sterne de Dougall ou encore la Sterne des baleiniers. Pour s’y rendre, il faut récupérer un pass à la réception du Pine Lodge. C’est au cœur de cette réserve bordant l’océan indien que nous passons notre première matinée sud-africaine …
Samedi 26 juillet 2014
Suite à quelques problèmes techniques sur une carte mémoire, nous avions commencé notre compte-rendu en Afrique du Sud par la fin, à savoir les deux semaines dans le Kruger. Par chance, nous avons pu récupérer nos photos de la première semaine ! Merci à l’assistance technique ;o) Voici donc le début de ce récit de voyage avec l’arrivée à Port-Elizabeth !
La nuit s’est déroulée en toute tranquillité et nous avons dormi sur nos deux oreilles. Seuls les chants de quelques Petit-ducs africains au petit matin ont accompagné notre réveil. La voisine à quant à elle entendu un éléphant vadrouiller autour du camp, probablement le stress de la nuit précédente qui l’aura maintenue en alerte ! Le soleil n’est pas encore levé et déjà les Petit-ducs africains ont regagné leur gîte diurne. Nos voisins, des habitués du camp, nous indiquent les sites qu’ils avaient repérés les jours précédents. Alors que l’on s’attend à ce qu’il nous montre une cavité, ils nous pointent un arbre à Mopane à 5m du bâtiment qui accueille les toilettes. Perché à 1,8m de haut, un adulte se tient blotti contre le tronc. Excellent ! Enfin nous parvenons à observer cette espèce qui aura bercé toutes nos nuits dans le Kruger.