Au départ de la ville de Grand Baie, au nord de l’île Maurice, des sorties sont organisées sur la journée sur l’île plate et l’îlot Gabriel. La traversée se fait en catamaran. Le tarif, que vous devez négocier (à titre d’exemple nous avons payé 25€ par personne) comprend également le pique-nique : poissons ou viandes grillées sur le bateau ou directement sur la plage. Un cadre paradisiaque, certes, mais surtout un bon moyen pour observer les oiseaux marins qui ne sont pas toujours faciles à voir depuis la côte. Avec un peu de chance, vous pourrez également croiser la route des tortues marines ou des cétacés. Nous avons fait deux fois cette sortie, une fois pour l’île plate, et la seconde pour l’îlot Gabriel. Embarquez donc avec vos jumelles, votre masque et vos palmes et suivez nous sur ces îles inhabitées classées en réserves naturelles.
Créé le 25 octobre 1991, Bras-d’eau, avec ses 497,2 ha, devient le deuxième parc national de Maurice. Il doit son nom à la forme du bras d’eau qui le traverse. On rencontre en effet quelques mares le long du sentier aménagé au milieu des roches basaltiques. Pensez à porter des manches longues, les moustiques sont nombreux et voraces ! La balade ombragée reste néanmoins très agréable. Pour les ornithologues, la visite de ce site est incontournable : c’est ici que vous aurez le plus de chance de croiser le discret et élégant Tchitrec de Maurice, appelé “coq des bois” par les locaux.
L’île Maurice est réputée pour ses magnifiques plages de sable blanc où il est agréable de se prélasser à l’ombre des cocotiers.
[wc_row][wc_column size=”one-half” position=”first”]
[/wc_column][wc_column size=”one-half” position=”last”]
A l’abri de la barrière de corail, le lagon aux eaux turquoise vous plonge dans un paysage idyllique. Mais si l’on désire découvrir les fonds marins en snorkeling, il n’est pas toujours facile de choisir un site. En effet, derrière cette apparence de tranquillité, il faut se méfier des courants parfois très forts qui peuvent se révéler dangereux. Contrairement à La Réunion voisine, pas d’attaque de requin à craindre ici, mais il convient de se renseigner sur les courants avant de vous mettre à l’eau. Les passes sont particulièrement à éviter car vous risquez de vous trouver aspirés vers le large. Voilà donc quelques sites que nous avons testés et approuvés !
[/wc_column][/wc_row]
La Macchabée trail au départ de Pétrin est probablement l’un des meilleurs sentiers pour observer les oiseaux endémiques de Maurice. Nous nous sommes rendus trois fois au petit matin sur le site pour multiplier nos chances. En effet, si certains de ces oiseaux sont assez faciles à trouver, d’autres, au contraire, se montrent particulièrement discrets.
Vue de France, l’image que l’on a de l’île Maurice se résume à une île tournée vers la mer, à ses plages, son lagon et ses cocotiers, mais c’est être un peu réducteur et oublier que l’île a un passé volcanique dont les vestiges géologiques s’érigent en montagnes. C’est au sud et à l’ouest qu’on les rencontre. Répondant aux noms exotiques “Les trois mamelles”, “Montagne du lion”, “La Chauve-souris” ou encore “Piton de la rivière noire”, ces montagnes culminent à 828 m au-dessus des eaux bleues-turquoise de l’Océan indien. Si une grande majorité des plaines sont marquées par des siècles d’agriculture, culture de la canne à sucre oblige, les bribes de la végétation originelle ont trouvé refuge sur les hauteurs, accueillant avec elles les espèces d’oiseaux reliques qui n’ont pu s’adapter aux nouveaux habitats anthropisés.
Alors que nous habitons au bord de la Méditerranée, cela faisait des années que nous n’avions pas plongé en bouteille ! Mais étant ici, à Maurice, on ne pouvait pas passer à côté de l’occasion ! Les sites proposant des plongées sont nombreux et ils semblent plus splendides les uns que les autres, le choix n’est pas facile à faire ! Au final, nous avons opté pour un club de plongée à Trou aux biches, pour des raisons pratiques puisque nous devions demeurer dans cette région de l’île quelques jours. Nous nous inscrivons donc pour un baptême et c’est parti pour 45 mn d’immersion dans un monde magique ! Pour l’occasion, nous voilà équipés du canon PowerShot S100 accompagné de son caisson généreusement prêté par un ami avant notre départ et que nous remercions vivement au passage ;o) Nous suivons ses conseils : réglage en priorité vitesse, 300 ISO, sous-exposition à -1/3 et c’est parti !
Nous survolons un champ de coraux multicolores attirant de multiples poissons.