En s’éloignant du littoral des Pyrénées Orientales, le paysage devient rapidement sauvage. Nous començons cette balade dans l’intérieur des terres par la plaine entre Rivesaltes et Opoul-périllos. Ici les corbières abritent des espèces patrimoniales comme l’Outarde canepetière, le Cochevis de Thékla ou encore l’Alouette calandrelle.
Le complexe lagunaire de l’Etang de Canet-Saint-Nazaire est l’élément le plus méridional qui subsiste du grand ensemble lagunaire d’Occitanie. Séparé par un lido sableux, l’étang est relié à la mer seulement au niveau du Grau des Basses. Ainsi proche du terme de son évolution naturelle, il est caractérisé par la prépondérance de son apport d’eau douce provenant de son bassin versant. Classé en zone Natura 2000 le “complexe lagunaire de Canet-Saint-Nazaire” s’étend sur 1872 ha dont 1100 ha appartiennent au Conservatoire du littoral. La surface recouverte en eau représente 4,8 km2 et sa profondeur n’excède pas 1m.
Suite du petit compte-rendu sur les vacances d’avril, pas facile de garder le rythme en cette saison où l’on est tenté de passer plus de temps sur le terrain que sur l’ordi !
En période de migration, le littoral des Pyrénées orientales est très propice au seawatch, c’est-à-dire à l’observation des oiseaux en mer. C’est une bonne zone pour le passage des sternes, mouettes et labbes. Nous avons ainsi passé plusieurs soirées en bord de mer et voici quelques chiffres et images.
15 avril 2017. Suite des vacances, toujours le long de la côte méditerranéenne, mais cette fois-ci en Occitanie, dans le département des Pyrénées orientales. Au pied des Pyrénées, au bord de la mer, les passereaux sont nombreux à faire halte ici avant de poursuivre leur voyage. C’est le cas notamment des friches mais également du stade de Barcarès où sont signalés de nombreuses Bergeronnettes printanières ainsi que des Pipits à gorge rousse. C’est ici que nous ferons notre première halte sous un ciel un peu gris.