Orokonui sanctuary. Ce parc clôturé de 307 ha abrite en effet de nombreuses espèces endémiques. De nombreux sentiers parcourent le site à travers la forêt humide. Mardi 15 janvier, près avoir pris un copieux petit-déjeuner à Port Chalmers, nous nous rendons à la réserve, très intéressante pour observer les oiseaux endémiques de Nouvelle-Zélande.
Localisation
De nombreux aménagements sont mis en place pour tenter de conserver les derniers endémiques de l’île. Un effort particulier est mis sur la lutte contre les espèces invasives. Le rat noir, le chat et les souris sont en effet des prédateurs impitoyables pour une faune qui a évolué en l’absence des ces mammifères.
Des points de nourrissage
Des postes d’observation sont installés autour des points de nourrissage attirant de nombreux oiseaux : les nombreux méliphages carillonneurs s’écartent au passage d’un nestor superbe, perroquet appelé ici kaka.
On retrouve ici tous les endémiques classiques : tui, carpophage, rhipidure (fantail), xénique grimpeur (rifleman), miro (robin), miro mésange (tomtit) …
Nous passons du temps dans les zones ouvertes à l’entrée du site à chercher le fougère néo-zélandais (fernbird) malheureusement toujours sans succès.
Le takahé du sud
Un point d’eau a également été aménagé pour accueillir la rare takahé du sud, cette cousine de la poule sultane que j’avais observée dans sur l’île de Tiritiri au début du séjour.
Des reptiles endémiques rares
L’autre intérêt de visiter cette réserve est également d’observer des reptiles endémiques rares. Deux espèces sont présentes : Otago skinks (Oligosoma otagense) et le fameux tuatara, appelé également spénodon. C’est un animal panchronique, aujourd’hui unique genre de l’ordre des rhynchocéphales, aussi appelés sphénodontes, qui était florissant il y a 200 millions d’années.
Pour en savoir plus : Orokonui ecosanctuary