Depuis sa découverte le 22 janvier 2016, un Grèbe jougris stationne sur l’étang de l’Estomac. Cet étang appartient au complexe des étangs intérieurs situés sur la rive ouest de l’étang de Berre. Localisé juste au nord des Salins de Fos sur mer-13, il est limitrophe à la ville ce qui explique que des parcours de balade y ont été aménagés pour le grand public. Le Grèbe jougris se trouve habituellement sur la partie nord de l’étang qui est séparée en deux par une digue. Un peu loin le jour de sa découverte, il fréquente depuis les abords immédiats de cette digue offrant de belles opportunités d’observations et de photographie.
Nous restons dans la thématique Zone humide ! Lundi 1er février, comptage sur les salins d’Hyères, site classé Ramsar. Le vent est encore fort et les oiseaux se font discrets. Quelques Grands Cormorans jouent les équilibristes sur les piquets du grand étang des Pesquiers, le bassin I, tandis que 3 Grèbes à cou noir nagent le long de la digue pour s’abriter des rafales. Contrairement aux hivers précédents, nous n’apercevons aucun Harle huppé.
Route de Dakar à Saint-Louis Départ pour le Sénégal Nous avions envie de soleil pour ces vacances d’hiver. Aussi après épluchage de tous les comparateurs de vol disponibles sur internet. Nous avons alors jeté notre dévolu sur le Sénégal. En ces temps de nombreux pays africains se ferment en effet petit à petit en raison du terrorisme. Il devient difficile…
Aujourd’hui, nous choisissons l’étang de Berre comme terrain de jeu. La météo est changeante : un peu de nuages le matin et même quelques goutes, puis le vent devrait se lever dégageant le ciel.
Nous commençons notre tour par l’embouchure de l’Arc alors que le soleil éclaire la chaîne de Lançon.
Statut de l’Elanion blanc Elanus caeruleus en Provence
Elanion blanc (West Coast National Park, Afrique du Sud)
L’Elanion blanc est une espèce à vaste répartition sur l’ancien monde. On trouve la sous-espèce nominale en Europe, mais aussi en Afrique et jusqu’en péninsule Arabique. Plus à l’est depuis l’Inde jusqu’en Nouvelle Guinée, trois autres sous-espèces (vociferus, hypoleucus et wahgiensis) se succèdent. En Europe, l’espèce n’est devenue nicheuse qu’à partir des années 1970 avec la découverte de nids dans le sud de l’Espagne. Durant les 30 années suivantes, l’Elanion a été en pleine expansion et l’Espagne constitue aujourd’hui le bastion avec une population estimée à environ 1000 couples. Le Portugal vient en deuxième position avec plusieurs centaines de couples. En France, l’espèce est une acquisition récente de notre avifaune, avec des premiers contacts dans les années 80 et les premières reproductions réussies en 1990. Cette installation en France est la suite logique à la progression des populations de la péninsule ibérique. Actuellement, la population de l’Hexagone s’élève à environ 115 couples (données de 2013) avec un cantonnement essentiellement dans le sud-ouest du pays. Mais l’espèce poursuit son expansion et gagne notamment vers le nord le long de la façade atlantique. Considéré comme non migrateur, l’Elanion est en revanche connu pour son erratisme qui peut l’amener loin de ses sites de reproduction. C’est dans ce contexte que des observations se font en Provence.