La Nouvelle-Zélande TOP 10 ! Il y a tellement de sites géniaux en Nouvelle-Zélande qu’il n’est pas facile de décider que faire. Voici donc quelques conseils pour organiser votre trip en Nouvelle-Zélande.

1 – Wai-O-Tapu

La région volcanique de Taupo est généralement reconnue comme l’une des plus actives au monde. Elle s’étend sur 250 km de long et entre 30-80 km de large. Elle est ceinturée au sud par les volcans Tongariro, Ngauruhoe et Ruapehu et au nord par White Island, volcan toujours actif. Direction le grand walk, nous longeons des piscines de boue et d’arsenic aux couleurs toutes plus belles les unes que les autres ! Du rouge vif au bleu turquoise en passant par des verts irréels ! Des couleurs de dingue dans une ambiance des origines. On a l’impression de faire un voyage dans le temps et de se retrouver aux premiers jours de la naissance de la terre ! On comprend mieux le nom du site, Wai-o-Tapu “eaux sacrées” en maori.

Entrée : 35$

2 – Stewart Island

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A l’extrême sud de la Nouvelle-Zélande, Stewart et la petite île d’Ulva sont un refuge pour les espèces endémiques. C’est ici que vous aurez le plus de chance d’observer l’emblématique kiwi. Laissez votre voiture sur le parking payant du port de Bluff d’où part le ferry.

Ulva est une île préservée des prédateurs, sanctuaire pour les oiseaux. Relativement peu modifiée, l’île d’Ulva présente des enjeux de conservation importants. Les chats, les mustélidés et les possums n’ont jamais habité l’île mais les rats étaient un problème. En 1992 une éradication programme a été lancé et en 1997, l’île a été déclarée exempte de rats. D’occasionnelles incursions de rats depuis ce temps ont nécessité un piégeage supplémentaire pour maintenir la statut de l’île sans prédateur. 

Ulva est d’ailleurs l’un des seuls endroits de Nouvelle-Zélande où il est possible d’observer des kiwis de jour. En moyenne, un rat atteint l’île d’Ulva chaque année, généralement avec l’aide d’un visiteur involontaire. Protéger Ulva des animaux introduits relève de la responsabilité de tous. Une quarantaine de pièges pour tuer les rats sont maintenus à travers l’île. Les visiteurs doivent suivre certains procédures pour vérifier leur équipement. Les départs du ferry se font depuis Golden Bay à partir de 9h. Pas besoin de réserver à l’avance. Il suffit de se présenter au point de départ. 

3 – Glowworms

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La région de Waitomo est réputée pour ses grottes. Il est impossible de quitter la Nouvelle-Zélande sans voir ça ! Plusieurs forfaits sont possibles. J’ai choisi de visiter les trois grottes du site. Il est interdit de prendre des images dans la grotte principale. J’avais pourtant vu de nombreuses images de cette grotte en préparant mon trip mais je dois avouer que mes représentations étaient loin de la réalité. Je dois avouer que ce fut l’un des moments forts de ce trip de deux mois.

Cette voute étoilée se découvrant dans le silence de la grotte fait partie des plus belles choses que j’ai vues au fil de mes voyages. Au final, je suis contente de ne pas avoir eu l’appareil avec moi. J’aurais été concentrée sur les réglages et autres considérations techniques et je serais passée à côté de la magie du lieu. Il est en revanche possible d’en prendre dans Ruakuri cave. Je ne regrette pas d’avoir visité les trois sites !

Le terme “glowworms” désigne l’ensemble des insectes ou larves d’insectes bioluminescents. On le traduit généralement par “vers luisants”. Ils comprennent des membres des familles Elateridae, Lampyridae, Phengodidae et Rhagophthalmidae parmi les coléoptères ; ainsi que des membres des genres Arachnocampa, Keroplatus et Orfelia parmi les moucherons kéroplatidés. Les larves attirent les proies à l’aide de la lumière bleu-vert émise par un organe lumineux spécialisé situé à l’extrémité postérieure du corps. Leurs proies, essentiellement d’autres espèces de diptères, viennent se piéger sur les gouttelettes adhésives le long des fils verticaux.

4 – Fiordland

Région sauvage et reculée au sud-ouest de la Nouvelle-Zélande, le parc National du Fiordland a largement été à la hauteur de mes espérances. Avec ses 12500 km2, il est le plus grand des parcs nationaux du pays. Des paysages exceptionnels et uniques au monde, des espèces endémiques remarquables, des écosystèmes fragiles, il est facile de comprendre que ce site figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Un tour en kayak sur le Doubtful Sound est un bon moyen pour découvrir les secrets de cette région inaccessible.

5 – Milford

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Au bout d’une route encaissée, vous arriverez à Milford. Lorsqu’il pleut, les montagnes se transforment en cascades gigantesques. La nature ici est brute, sublime. Partez à bord de bateaux à la découverte du fiord. Vous aurez peut-être la chance d’observer les grands dauphins particulièrement imposants ici.

6 – La péninsule d’Otago

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Spot incontournable pour les naturalistes en voyage en Nouvelle-Zélande, la péninsule d’Otago accueille une flore et une faune riche et diversifiée. Albatros, manchots, lions de mer … il faut bien passer deux jours sur place pour profiter pleinement du site, et surtout deux soirées pour prendre le temps d’observer le retour des manchots sur leur site de nidification. D’origine volcanique, la péninsule s’étend parallèlement à la côte sur 20 km et elle est reliée à la terre à sa partie sud-ouest par un isthme de seulement 1,5 km de large. La plage de Sandfly bay abrite une petite colonie de manchot antipode. Il faut bien 20 mn pour descendre jusqu’à la mer à travers la dune (Il faut prévoir plus de temps pour remonter !!). Allez-y le soir pour observer les manchots regagner leurs nids.

Au bout de la péninsule vous trouverez de hautes falaises accueillant la reproduction de mouettes scopulines. Ce sont sur ces pentes enherbées qu’une petite colonie de d’albatros de Sanford a élu domicile.

7 – Kaikoura : Nager avec les dauphins

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Vous rêver de nager avec les dauphins ? Voilà qui va devenir réalité ! Vous serez entourés de légénorhynques obscurs, espèce particulièrement curieuse et joueuse. Une interaction de dingue et l’un des moments les plus inoubliables de ce voyage en Nouvelle-Zélande.

8 – Kaikoura : Observer les albatros

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Il est clair que vue sur la carte, Kaikoura n’attire pas vraiment l’attention, et pourtant, il y a bien de quoi y passer 2 ou 3 jours, si toutefois vous avez les moyens, car presque toutes les activités sont payantes. Le site est réellement incontournable pour les amoureux de nature. Les mammifères et les oiseaux marins sont en effet particulièrement abondants. Des sorties sont organisées pour partir à la rencontre des albatros, vastes oiseaux des mers … Un incontournable pour les ornithologues !

9 – Tongariro Alpine Crossing

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L’une des randonnées les plus réputées de Nouvelle-Zélande : le Tongariro Alpine Crossing. Elle est si courue que vous devez organiser à l’avance cette traversée de 19,4 km.

Le Tongariro est un volcan formé d’une douzaine de cônes et de plusieurs cratères imbriqués et culmine à 1978m. La première éruption remonte à 275 000 ans. La dernière remonte à fin juillet 2012, alors que le cratère Te Mari était endormi depuis 1896. Le Tongariro Alpine Crossing permet, lorsque la météo le permet, de circuler au milieu  de ce paysage lunaire et de découvrir 3 sommets : le Mt Ngauruhoe, qui, du haut de ses 2291 m d’altitude constitue le cône le plus haut du volcan, le South Crater, 1660m et le red crater, 1886m.

Paysage hors du commun qui a servi de lieu de tournage pour le Seigneur des anneaux, c’est en effet ici que se dresse “La Montagne du Destin”. Il faut alors compter environ 7h de marche pour effectuer la traversée avec un dénivelé positif de plus de 800m et négatif de 1200m. La descente est plutôt longue !

Pensez donc à organiser votre traversée. Mieux réserver à l’avance un logement à proximité ainsi qu’une navette. Les bus déposent les touristes d’un côté de la rando et vous récupèrent de l’autre côté. La rando ne se fait d’ailleurs que dans un sens.

10 – Mont Cook

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Au loin se dresse une longue chaîne de montagne tandis que nous longeons l’eau turquoise du lac Tekapo. A nouveau, nous multiplions les arrêts. Mais c’est surtout à partir du lac Pukaki que les paysages deviennent grandioses. Le vent est enfin totalement tombé et l’eau turquoise tel un miroir. Le lac Pukaki est le plus grand des trois lacs alpins à peu près parallèles qui s’étendent ainsi du nord au sud le long du nord du bassin du Mackenzie, sur l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande. Les autres sont les lacs Tekapo et Ohau.

Les trois lacs se sont formés lorsque les moraines terminales des glaciers en recul ont bloqué leurs vallées respectives. Au loin s’élève le Mont Cook, qui, du haut de ses 3724 m d’altitude, s’impose comme le plus haut sommet de la Nouvelle-Zélande. Gravi pour la première fois seulement en 1894 par Fyfe, George Graham et Jack Clarke, il fait partie des sommets les plus inaccessibles au monde. Appelé en maori Aoraki, son nom légendaire signifie “perce-nuages”. De nombreux sentiers de randonnée parcourent ce massif majestueux.

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